La Coupe du monde au Qatar est aussi et surtout une célébration de la propriété intellectuelle
Ceux qui souhaitent diffuser un match de la Coupe du monde sur écran géant se doivent de respecter quelques règles. Il faut avoir l'autorisation de la FIFA, l'accord de la chaîne de télévision de son pays, l’utilisation de certains termes ou expressions est obligatoire tandis que d’autres sont à proscrire impérativement. Il n'y a qu'une seule raison à cela : la Coupe du monde de football est également riche en droits de propriété intellectuelle.
L'événement sportif le plus regardé au monde
Toute agitation mise à part, la Coupe du monde reste l'événement sportif le plus regardé au monde. Dès lors, une grande partie de ce que vous voyez et entendez est intellectuellement protégée par un droit d'auteur. Pensez à la musique des cérémonies d'ouverture et de clôture, mais aussi à la bande-son officielle, aux images vidéo, aux photos et à l'identité visuelle générale de la Coupe du monde. Ainsi, la FIFA évite-t-elle de laisser d'autres personnes surfer sur le succès du tournoi de football sans y avoir été invitées.
Le merchandising comme modèle économique
La FIFA récupère une partie des dépenses de la Coupe du monde grâce à son merchandising mondial. Ou du moins, c'est l'intention. Mais les maillots, les ballons, les drapeaux et les bannières peuvent aussi être facilement contrefaits. Par conséquent, tout le matériel promotionnel Qatar 2022 est protégé par des droits des dessins et modèles et/ou de marque. De cette façon, ils évitent de permettre à d'autres de fabriquer et de vendre le même matériel en toute impunité. Si tel n’était pas le cas, ils perdraient naturellement beaucoup d'argent.
Des technologies au service des performances sportives
De la technologie de la ligne de but et des caméras VAR aux données de tous les joueurs sur le terrain, pensez à la possession du ballon, aux passes et aux buts attendus. Lors de cette Coupe du monde, la FIFA et les pays participants utilisent également un ensemble de technologies innovantes. Et celles-ci sont évidemment protégées par un brevet.
Même le gazon est protégé
Pas de football sans gazon. La FIFA a donc fait appel aux meilleures variétés. Logique aussi : avec quatre matchs par jour, une telle pelouse doit résister à toute une série de tacles et de glissades...
Un producteur veut donc protéger ses bonnes variétés de gazon par un droit d'obtention végétale. Plus précisément, un producteur dispose alors de droits exclusifs sur cette variété de gazon. La différence avec un brevet réside dans les propriétés : avec les droits d'obtention végétale, vous protégez la plante entière, avec les droits de brevet, vous pouvez protéger des propriétés spécifiques (pour autant qu’elles soient nouvelles et innovantes)
Ce qui est vrai dans les entreprises l'est aussi à la Coupe du monde : les droits de propriété intellectuelle ajoutent de la valeur à votre entreprise
En bref : une Coupe du monde implique des sommes considérables. Tout le monde veut avoir sa part du gâteau. En tant qu'organisateur d'une telle Coupe du monde, vous avez donc intérêt à vous assurer que votre propriété intellectuelle est parfaitement bétonnée. Car ce qui est vrai dans le commerce traditionnel l'est aussi dans le football : les droits de propriété intellectuelle ajoutent de la valeur à votre entreprise.